Paroisse Orthodoxe de l'Annonciation Angers

Nativité de la Mère de Dieu

8 septembre / 21 septembre 

 Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu

La Sainte Vierge Marie est née de parents âgés, Joachim et Anne. Son père était de la tribu de David, alors que sa mère était de celle d'Aaron; elle était de sang royal du côté paternel, et d'une lignée de prêtres du côté maternel, laissant ainsi prévoir que Celui qui naîtrait d'elle serait Roi et Grand-Prêtre. Ses parents déjà très âgés n'avaient pas eu d'enfant, ce qui les rendait honteux devant les hommes et humbles devant Dieu. Avec humilité, en larmes, ils priaient Dieu pour que leur vieillesse fût illuminée par l'arrivée d'un enfant, de même que Dieu avait donné au vieil Abraham et à la vieille Sarah la joie d'avoir un fils nommé Isaac.

Et Dieu, qui est tout-puissant et qui voit tout, leur accorda une joie qui dépassa de loin toutes leurs espérances et leurs rêves les plus beaux. Car Il leur donna non seulement une fille, mais la Mère de Dieu, les illuminant ainsi non seulement d'une joie temporelle, mais d'une joie éternelle. Dieu leur accorda une fille unique, qui leur donna plus tard un petit-fils unique - mais quelle fille et quel petit-fils! Marie pleine de grâces, bénie entre les femmes, Temple de l'Esprit Saint, Autel du Dieu Vivant, Table du Pain céleste, Arche de la sainteté divine, Arbre aux fruits les plus délicieux, Gloire du genre humain, Triomphe de la féminité, Source de chasteté et de pureté - telle était la fille donnée par Dieu à Joachim et Anne. Née à Nazareth, elle fut au bout de trois ans amenée au Temple de Jérusalem, puis revint à Nazareth, avant d'entendre peu après l'Annonciation, par le saint archange Gabriel, de la naissance du Fils de Dieu, le Sauveur du monde, de son corps très pur et virginal.

HYMNE DE LOUANGE

Nativité de notre Souveraine la très sainte Mère de Dieu

et toujours Vierge Marie

Ô grandement désirée, longuement attendue,

Vierge, de Dieu à force de larmes tu fus obtenue !

Tu seras de l'Esprit Très-Saint le temple charnel,

Tu seras appelée Mère du Verbe prééternel.

On te donnera le nom de Buisson ardent,

Car tu recevras le feu divin en ton sein,

Du feu tu brûleras mais point tu ne te consumeras,

Un fruit d'or en ton sein tu porteras et au monde tu l'apporteras.

Tu porteras Celui qui porte les cieux,

Celui à qui les cieux tout entiers élèvent des louanges -

Avec toi s'accomplira le miracle des miracles,

Car tu porteras le ciel en ton sein, toi plus vaste que les cieux !

Tu es pour nous, ô Vierge, plus chère que les pierres précieuses,

Car tu es la source du salut du genre humain.

Que pour cela l'univers tout entier te glorifie,

Ô Vierge très sainte, ô blanche colombe !

Tiré du livre : LE PROLOGUE D’OCHRID (Tome III) de Saint Nicolas Vélimirovitch